Synopsis Frédéri, paysan camarguais, s’éprend d’une inconnue croisée à Arles, blessant sans le vouloir Vivette, secrètement amoureuse de lui. Apprenant que l’arlésienne a un amant, Frédéri se morfond, inconsolable... Texte de présentation Appuyé par Léonce-Henri Burel, l’un des plus grands chef-opérateurs du cinéma muet, porté par des décors naturels incomparables (les paysages de Provence, les arènes et le cloître Saint-Trophime d’Arles), Antoine sut puiser pour cet ultime opus dans les ressources d’un réalisme qu’il avait inventé trente ans plus tôt au Théâtre-Libre. Jusqu’à la fin de sa carrière en effet, celui qui fut le grand rénovateur de la scène théâtrale à la fin du XIXe siècle prétendit faire souffler sur le cinéma un vent de liberté dont ce film est le témoignage. «Si j’avais vingt ans de moins, écrivait-il en 1921, au lieu de bavarder, je ferais le Cinéma-Libre, libre des routines, des combinaisons, des trusts et des paresseux qui l’ont mené là où il est tombé». Christophe Gauthier |
le jeudi 08 mai 2008 à 17h00 (Salle des Fêtes - Anères) Copie 35mm provenant de Gaumont Pathé Archives Musique interprétée par : Virgile Goller (accordéon, trompette) |