Texte de présentation La Princesse des Huîtres est une bande déjà ancienne que l’on condamne, les uns pour son esprit d’avant-garde, les autres pour sa grossièreté. C’est très exagéré. Certes la grossièreté n’est pas niable, et les gens qui satisfont leurs besoins physiques les plus pressants, y compris celui de l’amour, chiffonnent un peu beaucoup la photogénie. Quant à l’esprit d’avant-garde, il se résume à d’innocents décors munichois pour théâtres de province. Ce qui mérite seul d’être loué dans La Princesse des Huîtres, c’est le mouvement musical. Il y a des ensembles étonnants (le bal, le bain, les domestiques) malgré leur réalisation vulgaire et la parfaite folie de l’homme seul dans la salle d’attente. Ce monologue hystérique devra figurer au musée du Cinéma. Louis DELLUC (1923). |
![]() Copie 35mm provenant de Murnau Stiftung Musique interprétée par : Xavier Bornens (trompette), Vincent Peirani (accordéon), Tony Paeleman (Wurlitzer) |
![]() Musique interprétée par : Arthur Guyard (piano) |