Mercredi 11 mai 2016 |
à 18 h |
L’Auberge de Édouard-Émile Violet et Donatien avec Donatien, Édouard-Émile Violet, Mademoiselle de Wilhems 1922 / France / 0h40 / DCP Copie : restaurée par le CNC (Remerciements aux successions d’Edouard-Emile Violet et de Donatien)) Ulrich et son ami Gaspard rencontrent dans une auberge de montagne la famille Hauser dont la fille Louise aime et est aimée d’Ulrich. Mais le père Hauser destine sa fille à un meilleur parti. Alors Louise jure sur la Vierge de n’être qu’à Ulrich. Le soir de Noël, le père annonce les fiançailles de sa fille avec Bernard. Louise s’enfuit pour se donner à son amoureux. Elle arrivera à la cabane d’Ulrich au moment où celui-ci, désespéré de son abandon et de la mort tragique de Gaspard, qui s’est écrasé dans la montagne, est devenu fou... L’Auberge, adaptation de Maupassant, véritable conte fantastique, voit se confronter un guide isolé dans la montagne, avec le souvenir de son ami gelé et mort dans une crevasse. Le récit tourne au fantastique et à l’épouvante et, lorsque l’on retrouve le guide, il a sombré dans la folie. Le film, assez court, est une réussite. Fidèle à Maupassant, ce drame, qui frôle le fantastique, est filmé d’un point de vue réaliste. Il est tourné durant l’hiver 1921-1922 en équipe réduite et dans des conditions difficiles que révèlent les images (grand froid, tempêtes de neige), au cœur des montagnes. Revue 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 2001-2007 Piano : Roch Havet Basse : Guillaume Farley Batterie : Aidje Tafial |