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Les Misérables
(deuxième partie)
de Henri Fescourt
avec Gabriel Gabrio, Sandra Milowanoff, Jean Toulout
1925 / France / 1h32 / DCP
© 1925 - Société des Cinéromans Les Films de France (catalogue Pathé)
La restauration du film a été effectuée au laboratoire du CNC en collaboration avec la Cinémathèque de Toulouse et en partenariat avec Pathé et la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.
Etabli dans le Pas-de-Calais sous le nom de M. Madeleine, Jean Valjean s’enrichit honnêtement. Mais le commissaire Javert, homme d’éthique et de principes, soupçonne la double identité de l’homme et ne cesse de le traquer. Pour innocenter un indigent, que le policier Javert accuse d’être Jean Valjean, ce dernier révèle son identité en plein tribunal. Jean Valjean est renvoyé au bagne mais arrive à s’en échapper. Jean Valjean arrache la petite Cosette des griffes des Thénardier. Une nouvelle vie commence...
Revenu de la guerre en 1918, Henri Fescourt travaille pour la Société des Films d’Art. En 1921, il quitte la compagnie et rejoint le producteur Louis Nalpas à Nice pour développer un vaste programme de versions filmées des œuvres de grands auteurs français. Fescourt s’attèle à l’adaptation et à la réalisation de Mathias Sandorf de Jules Verne, avec Romuald Joubé dans le rôle-titre. Premier grand succès d’une série de cinéromans qui vont faire du cinéaste l’un des derniers grands maîtres de la fin du cinéma muet. Il dirige ensuite Gabriel de Gravone dans Rouletabille chez les bohémiens (1922) d’après Gaston Leroux et retrouve Romuald Joubé pour Mandrin (1923). Il est à l’apogée de sa carrière lorsqu’il tourne, en 1925, sa somptueuse version des Misérables.
musique composée et dirigée par Roch Havet
Piano : Roch Havet
et d’autres musiciens du festival... |