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Ciné-concert en plein-air
Le Dernier Round
(Battling Butler)
de Buster Keaton
avec Buster Keaton, Sally O’Neil, Walter James
1926 / États-Unis / 1h17 / DCP / vostf
Fils de bonne famille, le jeune Butler est envoyé camper en montagne par son père, qui pense ainsi l’endurcir. Butler tombe amoureux d’une jeune montagnarde, mais la famille n’apprécie guère l’allure frêle et oisive du jeune homme. Son majordome ayant découvert à la lecture d’un article de journal que Butler avait pour homonyme un célèbre boxeur, il propose à son maître de se faire passer pour le champion, afin de se faire accepter par les rustiques montagnards...
L’histoire se prête bien à mettre en scène un personnage que l’on retrouve dans la plupart des films de Keaton : un jeune homme timide et malheureux qui, poussé par l’amour, trouve des ressources insoupçonnées en termes d’ingéniosité et de courage. C’est ainsi que le pauvre Alfred Butler se retrouve sur le ring, en train de s’entraîner pour un grand combat. Il est censé avoir l’air chétif et sans défense mais, une fois en short, on voit à quel point Keaton était en forme et musclé. Malgré son corps d’athlète, il joue les premières scènes d’entraînement de manière si réaliste qu’elles sont parfois plus douloureuses que drôles à regarder. Le courage physique et le stoïcisme de Keaton sont légendaires et presque pathologiques mais c’est cette capacité à révéler la douleur et l’épuisement qui lui permet de transcender les règles habituelles du comique.
Piano : Roch Havet
Trompettes : Xavier Bornens et Guillaume Dutrieux
Basse électrique : Guillaume Farley
Batterie : Aidje Tafial |
