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Le Château sous le vent et les nuages
(Fûun Jôshi)
de Toko Yamazaki
avec Chojiro Hayashi, Akiko Chihaya, Ippei Soma
1928 / Japon / 1h01 / DCP / vostf
Copie : Cinémathèque royale de Belgique (Bruxelles)
Un samouraï qui reintègre son clan après trois ans d’absence découvre que sa fiancée est devenue la maitresse de son seigneur. Mais les choses se compliquent encore plus lorsque le jeune guerrier est accusé de trahison...
Le titre original du film trahit le sous-genre auquel appartient ce drame d’époque, les “jidai geki”, genre qui met en scène la trahison et la conspiration au sein d’un clan de samouraïs. En 1927, le producteur Teinosuke Kinugasa a lancé la brillante carrière cinématographique de Chojiro Hayashi, un nouveau type de héros jidai geki. En contraste frappant avec des stars héroïques et dures du genre (jusque-là, les jidai geki s’adressaient à un public majoritairement féminin), le personnage incarné par Chojiro Hayashi est un jeune homme mince dont la beauté androgyne rivalise avec les attraits de n’importe quelle star féminine sans perdre aucun attrait masculin. Le film est ponctué de longs intertitres lyriques, fournissant de précieuses indications sur le registre stylistique du benshi qui aurait narré le film, et d’au moins cinq scènes de combat magnifiquement chorégraphiées.
Séance proposée dans le cadre d’un partenariat entre le Festival d’Anères et la Cinémathèque de Toulouse avec la reprise d’un ciné-concert présenté à Toulouse dans le cadre du festival SYNCHRO 2024.
Guitare : Marc Sens
Synthétiseurs analogiques : Eric Po
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