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L’Enfer blanc du Piz Palü
(Die weiße Hölle vom Piz Palü)
de Arnold Fanck et Georg Wilhelm Pabst
avec Gustav Diessl, Ernst Petersen, Leni Riefenstahl
1929 / Allemagne / 2h14 / DCP / vostf
Copie : Tamasa Distribution
Le docteur Krafft perd sa femme lors d’une chute en montagne pendant leur lune de miel. Dix ans plus tard, un jeune couple se rend en expédition au même endroit et rencontre Krafft, persuadé que son épouse est toujours en vie...
Nous avons eu déjà bien des drames de la montagne, mais rarement dépassant en puissance émotive le film de Pabst et Fanck. Exceptionnelles, en effet, sont ces œuvres où la nature indomptée, les éléments déchaînés jouent le principal rôle, animant tout le film d’un véritable souffle. L’Enfer blanc du Piz Palü est de celles-là. [...] On devine quelle folle audace a dû présider à la réalisation d’un tel film, quelles difficultés ont dû vaincre les téméraires artisans du film. Frôlant la mort pour enregistrer une formidable avalanche de blocs de neige et de pierre s’abattant sur un groupe d’alpinistes que l’on voit renversés, entraînés, précipités dans des gouffres sans fond. Opérateurs et artistes n’hésitent pas à se suspendre au-dessus des abîmes, à descendre dans des crevasses de plusieurs centaines de mètres de profondeur pour tourner à l’intérieur à la lumière des torches de magnésium jouant sur les mille facettes des formidables blocs de glaces.
Cinémagazine, 1929 – n° 46, 15 novembre 1929
Piano, claviers : Arthur Guyard
Chant : Jeanne Lafon
Vibraphone : Félix Robin
Batterie : Timothé Alcorn
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