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La Fin du monde
(Verdens undergang)
de August Blom
avec Moritz Bielawski, Alf Blütecher, Johanne Fritz-Petersen
1916 / Danemark / 1h17 / DCP / vostf
Copie : Danske Filminstitut (Danemark)
Un contremaître dans une mine a deux filles : Edith la juste et Dina l’excentrique. Edith tombe amoureuse de Reymers, lieutenant de navire, tandis que Dina disparaît avec un capitaliste sans scrupules, Frank Stoll. Lorsque se confirme la nouvelle qu’une comète s’est engouffrée dans une trajectoire de collision avec la terre, Stoll exploite la situation pour s’accaparer le marché boursier...
La Fin du monde, aussi connu sous le titre de L’Épée flamboyante, fait partie de ces petites perles rares, et un peu oubliées, des débuts du fantastique au cinéma. À sa sortie en 1916, le film a capté l’attention d’un large public, porté par les angoisses suscitées par le récent passage de la comète de Halley, six ans auparavant, et le contexte troublé de la Première Guerre mondiale. L’histoire du cinéma nous enseigne que les spectateurs ont toujours été attirés par des récits chargés d’angoisse, tout particulièrement en période d’incertitude socio-politique. Par ailleurs, l’intrigue du film n’est pas sans évoquer L’Étoile mystérieuse, célèbre aventure de Tintin parue bien plus tard, en 1942. On peut se demander si Hergé, en dessinant cette œuvre en 1941, au cœur de la Seconde Guerre mondiale, ne s’en est pas, même légèrement, inspiré.
Piano : Roch Havet
Synthétiseurs, basse électrique : Tristan Brès
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