Samedi 8 juin 2019

à 17 h


Le Pirate noir
(The Black Pirate)
de Albert Parker
avec Douglas Fairbanks, Billie Dove, Anders Randolf
1926 / États-Unis / 1h22 / DCP / vostf
Copie : Lobster Films

Noble de modeste lignée, le duc d’Arnoldo apprend que son père a été massacré par des pirates. Il se jure de le venger. Lorsqu’il les localise, il parvient à infiltrer ce groupe de tueurs des mers. Montrant une audace sans pareille, le jeune Arnoldo s’attire la sympathie du capitaine des pirates. Un jour, l’équipage s’empare d’un vaisseau regorgeant de richesses. A son bord, Arnoldo découvre une jeune femme d’une grande beauté. Il élabore un stratagème pour lui éviter de tomber entre les mains des plus fourbes de ses compagnons d’armes...

Le Pirate noir reste dans l’histoire du cinéma comme le premier long métrage tourné entièrement en Technicolor bichrome. Alors au sommet de sa gloire, Douglas Fairbanks a mis d’énormes moyens pour produire ce projet dont il écrivit lui-même le scénario. [...] Le Pirate noir est « Le » film du Douglas Fairbanks légendaire, bondissant, plein d’ardeur, de charme et d’optimisme, qui accomplit des prouesses qui nous soulèvent le coeur. Ce qu’il fait ici est unique dans l’histoire du cinéma. Les couleurs sont assez belles, à part dans quelques passages qui ont moins bien vieilli où les teintes brun-rouges dominent. Le Pirate noir est surtout un grand spectacle, le scénario en lui-même est assez simple et se déroule dans peu de lieux. Le côté animal du comportement des pirates est bien rendu, que ce soit dans leurs actes ou dans leur multitude grouillante. Grâce à ses qualités spectaculaires, le film rencontra un grand succès. United Artists sortit également une copie en noir et blanc qui fut longtemps la seule visible. Ce n’est qu’en 1975 que la version couleur, restaurée, fut à nouveau visible.

L’oeil sur l’écran, http://films.blog.lemonde.fr

Piano : Jacques Cambra