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Le Voile du bonheur
de Édouard-Émile Violet
avec Liao Sze Tchin, Sussie Wata, Shu-hou
1923 / France / 0h53 / DCP
Copie : film restauré par le CNC grâce à une copie mise à disposition par le Eye Filmmuseum avec la succession Édouard-Émile Violet et la Fondation Musée Clémenceau.
Un riche chinois devenu aveugle, jouit de toutes les facilites possibles et vit heureux avec sa femme et son fils. Un beau jour, il recouvre la vue, et voit la fourberie de ses amis, la mesquinerie de sa femme, et l’ingratitude de son fils…
La vieille légende chinoise se déroulant à l’époque des Ming et imaginée par Georges Clemenceau, voit enfin l’écran après avoir connu, pendant de nombreux soirs, un succès justifié à la scène. Pour mener son oeuvre à bien et réussir (ce qui est chose faite) Édouard-Émile Violet avait scrupuleusement reconstitué les décors de la Vieille Chine, et cela nous a permis d’admirer des tableaux d’une couleur locale des plus réussies. Une excellente troupe chinoise, une réalisation qui ne laisse rien à désirer, une adaptation qui ne trahit à aucun moment le texte original, font prédire au Voile du bonheur un incontestable succès dont la plus grande part reviendra à MM. Édouard-Émile Violet et Louis Aubert qui ont eu la bonne initiative de monter cette production intéressante et de nous la présenter de façon fort adroite avec une partition de Charles Pons qui ajoute encore au succès du film.
Cinémagazine, 1923 – n° 26, 29 juin 1923
La séance sera présentée par Hermine Cognie (CNC)
Piano, bugle : Antoine Sahler
Violoncelle : Amos Mâh
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